La protection sociale doit être améliorée
La protection sociale doit être améliorée
Comme nous le savons, le substitut de la sécurité sociale à l’étranger c’est la CFE (Caisse des Français de l’Etranger). Comme toutes les caisses de Sécurité Sociale, la CFE est un organisme privé chargé d’un service public. Financièrement autonome, elle est régie par le Code de la Sécurité sociale et placée sous tutelle de deux ministères : le Ministère de l’emploi et de la solidarité et le Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie. La CFE couvre 3 risques : La santé (maladie, maternité, invalidité), la prévoyance (accidents du travail, maladies professionnelles, décès) et la vieillesse (retraite).
Les cotisations restent élevées. Heureusement, il existe des catégories dites aidées pour ceux qui sont dans des situations précaires.
Pour autant lorsqu’on s’inscrit pour la première fois, il est dû un arriéré de cotisations de deux années. Ce ticket d’entrée doit être supprimé sous condition de ressources et pris en charge par l’Etat car c’est souvent un coup supplémentaire pour les expatriés en plus des autres coûts et ça les contraint à faire des choix, négligeant souvent une protection sociale pourtant essentielle. Par ailleurs, on ne peut pas continuer à prélever la CSG et la CRDS sur les français de l’étranger et leur réclamer en plus de cotiser pour leur protection sociale.
On peut cotiser à l’assurance chômage depuis l’étranger (ou a conservé des droits depuis son départ) mais on ne pourra bénéficier des prestations que s’il on revient résider en France.
Or, pour certains d’entre nous il n’est pas envisageable de « rentrer » en France, bien souvent car toute notre vie est dans le pays de résidence. Il faut donc permettre à ceux qui ont cotisé depuis l’étranger de percevoir leurs allocations tout en cherchant un emploi dans leur pays de résidence. Cela pourrait faire l’objet d’un suivi par les consulats.